Chaises musicales de Pataphonie centrale
« Mesdames et Messieurs, bienvenue au musée de la Chaise Musicale de Pataphonie Centrale. Merci de ne pas toucher aux oeuvres exposées. Pour le bon déroulement de la visite, je vous inviterai à vous asseoir…mais pas sur les chaises ! Merci. Nous pouvons commencer… »….
Au départ d’un simple jeu de mots faisant référence à ce jeu connu de tous, Max Vandervorst, luthier sauvage et patamusicien, après avoir distillé durant des années l’art plastique de la bouteille musicale, après avoir fait chanter tant de boîtes de conserves et de bicyclettes abandonnées, s’en prend à nouveau à un objet banal pour en créer un univers musical fantastique. Durant une demi-heure, vous apprendrez « comment faire le tour du monde sans sortir de votre cuisine », à jouer de la lithochaise sans fausses notes, à apprivoiser la jungle de Pataphonie équatoriale. Vous entendrez un trio de chaises à cordes, une fameuse washing-chair, et bien d’autres surprises…
Et, selon la formule consacrée, une chose est certaine : après avoir découvert le nouvel opus du Maître, vous ne vous assoirez plus jamais sur une chaise de la même façon…
- Conception et jeu : Max Vandervorst
- Mise en chaise: Bernard Massuir
- Avec la collaboration artistique d’Amalgame (Michel Vinck et Elisabeth Houtart).
- Coproduction: Curieux Tympan asbl – CCRD/Maison de la Pataphonie – Namur en Mai
- Avec l’aide du Ministère de la CFWB
La presse
« A ne manquer sous aucun prétexte non plus, la visite du musée de la chaise musicale au Théâtre de Namur proposée par Max Vandervorst, toujours aussi inventif et talentueux, heureux comme un savant fou au coeur de sa Pataphonie centrale. Une visite à faire assis par terre pour mieux écouter le son de la chaise guitare, d’une rivière de cuillères, de la contre-chaise ou du xylochaise et finir par un concert improvisé où le serpent à sonnette rivalise avec la chaise de pluie. Face au don de notre musicien concitoyen, on se prend à rêver de lui, un violoncelle entre les mains pour un concert d’une heure au moins(…) » Laurence Bertels – La Libre
« On vous recommande chaudement : le musée des curiosités de Max Vandervorst. On pourrait dire que Max est un être hybride issu de l’union monstrueuse de Breton, Magritte et du Facteur Cheval. Des coupes de cristal que l’on fait chanter, au Merle à eau qui gargouille quand on lui souffle dans le ventre, Max a soufflé dans tout ce qui peut être soufflé. » A-F So – La Libre
« On connaît Max Vandervorst, le luthier sauvage, l’homme qui découvre des sons là où personne ne les entend. Alors qu’il était demandé en France, le belge a choisi Namur, et le contexte du Festival des arts forains, pour créer son nouveau spectacle, intitulé Les chaises musicales. Le titre est à prendre au premier degré : c’est bien avec des chaises que Max propose de produire de la musique (…) Avec la complicité du public, dans une ambiance posée très en contraste avec les excès de la rue, Max Vandervorst fait la démonstration sonore des xylochaises, de la lithochaise, de ces chaises dans lesquelles on souffle, sur lesquelles on frappe, celles qu’on gratte ou qu’on secoue pour créer une ambiance forestière, campagnarde ou festive. La poésie n’est jamais loin du dossier, la surprise est à la portée du premier barreau venu… Proche des surréalistes, Max Vandervorst attache autant d’importance au résultat sonore de ses chaises customisées qu’à leur présentation esthétique. Un petit moment de grâce subtile à réserver aux esprits libres et rêveurs. » A.Debatty – Vers l’Avenir
« Questa settimana «Incanti» si è aperto con un vecchio amico del festival, Max Vandervorst, l’angelo dei suoni capace di disvelare l’ anima musicale degli oggetti, anche dei più umili e dimenticati. A vederlo si stenta quasi a credere che esista, sembra una creatura d’ altri mondi arrivata tra il pubblico proprio per condurlo in quegli altri mondi: eterei, al suo pari. Ogni oggetto nelle sue mani prende vita, quasi fosse risvegliato dal letargo del nostro quotidiano, e una miriade di voci vengono allora a comporre una sinfonia insospettabile. Con Chaises musicales, presentato al festival in prima nazionale, Max Vandervorst ci introduce in una sorta di museo delle sedie. Non sono le loro forme a colpire, ma lo stupore dei loro suoni: sedie che si trasformano in flauti, xilofoni, tamburi, arpe. è un incantamento poetico e umoristico continuo: si può addirittura fare il giro del mondo tra poche sedie da cucina. Il gioco cattura il pubblico, musicalmente travolto, e allora tutto, ma proprio tutto diventa melodia: innaffiatoi, bottiglie di plastica, manubri di bicicletta. Ma questo è già il dono dei bis e l’ ultimo dono serale d’ Incanti. » Alfonso Cippola – La Republica