L’Orchestre de papier
Assis derrière un bureau en carton, un drôle de professeur en blouse blanche s’active à plier, rouler, découper toutes sortes de papiers. Un froissement devient rythme, le hasard d’un pliage nous laisse entendre les sons de la jungle, et c’est tout un univers de souffle et de rythme qui prend vie sous nos yeux. Peu à peu apparaîtront d’improbables flûtes aux sons envoutants, un appeau de vache, un Dashophone, une cithare panafricaine, un harmonium jubilatoire. Vents, cordes percussions, c’est un véritable orchestre qui se construit et se dévoile au spectateur, qui se retrouve plongé dans un véritable voyage musical et poétique dans le temps et dans le monde. L’atelier devient scène, le public musicien…. Mais attention, une invention peut en cacher un autre et l’on n’est pas au bout de ses surprises…
Création 2014
- Conception et jeu : Max Vandervorst
- Mise en scène : Alain Moreau
- Avec la complicité de Gaspar Leclere
- Eclairages : Dimitri Joukowski
- Régie : Claire Steinfort
- Assistance bricolage: Michel Van Brussel
- Photos : Melisa Stein
- Production : Curieux Tympan asbl
- Réalisé avec l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Direction Générale de la Culture, Service de la Musique.
La presse
- «C’est drôle, poétique et très original». Albert Algou- Le Canard enchaîné
- « C’est un farceur, un bricoleur de génie, un musicien hors pair ! Comment donc vous présenter Max VANDERVORST ? Digne du facteur CHEVAL, avec des bouts de papiers, des cartons, des emballages de lessives, de fromages, il crée de toutes pièces des instruments de musique hétéroclites et fabuleux.
Il nous convie pour quelques jours à découvrir sur la scène du Grand parquet, son laboratoire, son atelier enchanté.
Sous nos yeux, il fabrique des objets musicaux insolites. Une affiche devient une flûte, un vieux livre une harpe . Véritable papivore, il n’hésite pas à déchirer des pages de dictionnaire avant même que nous ayons le temps de crier « Au secours ! ». Pour la bonne cause, il déchire encore allègrement des partitions d’un certain LEMOINE qui fut un bourreau professeur de solfège.
Lorsqu’il apparaît au dessus de sa flûte de Pan géante, ce chef d’orchestre exulte, il a accompli son concert de lutherie sauvage !
En réalité, cet iconoclaste est un savant qui explore les qualités sonores du papier, cette matière transformable et recyclable à l’envie. La démarche se révèle fort poétique et libératrice. Elle nous oblige à regarder et à écouter d’une autre oreille, ces affreux prospectus qu’on jette à la poubelle. L’or musical que recèle le papier est partout pour Max VANDERVORST.
Croyez que nous n’exagérons pas, cela ne s’invente pas ! Ou plutôt si en direct, sur la scène du Grand Parquet où les spectateurs pourront profiter de quelques leçons de ce professeur extravagant et devenir musiciens eux mêmes avec pour seuls instruments, des rouleaux de papier, sous la direction du génial chef d’orchestre Max VANDERVORST. Un déplacement sonore inoubliable ! » Evelyne Trân – Le Monde.fr - «Homme-orchestre, il excelle aussi bien dans le jazz, le rock-and-roll que dans la musak de bal, ou se lance dans une tyrolienne endiablée avec, respectivement, une boîte de Toblerone et de Vache-qui-rit en guise de maracas, collées sur ses chaussures, accompagnée d’une rhombe tournoyant sur son chapeau pointu. Il y a du clown chez ce poète (…) Courez voir ce spectacle réjouissant, avec ou sans enfants…» Mireille Davidovici – Théâtre du Blog
- «L’artiste ne rentre dans aucune case du spectacle vivant car il est un spectacle vivant à lui tout seul. L’Orchestre de papier a le mérite d’être le fruit de la pure imagination d’un homme, mûrie par une inventivité purement géniale et dosée d’un humour gratté à souhait. Max affiche un sourire bon enfant, ses yeux renvoient une candeur de l’enfance, sa bonne humeur est contagieuse, les gens l’attrapent au vol comme les notes qui s’échappent de ces drôles de machines, une fois.
L’Orchestre de papier, un joli moment de poésie et de rêverie qui fait oublier le monde fou, fou, fou…(…) » Philippe DELHUMEAU – La musicothèque.com - «Avec Max Vandervorst rien ne se perd, tout se crée.Orphée nous dit-on, charmait les animaux aux accents harmonieux de sa lyre, Max V. quant à lui séduit les spectateurs par son ingénieuse obsession : créer du son à partir de presque rien.
Petits et grands assistent éberlués à ces créations imprévisibles issues du quotidien, transformées par la détermination d’un homme bien décidé à faire naître la poésie en ce monde envahi, gangréné par le consumérisme (…) » Simone Alexandre – Theatrauteurs - «Dans sa blouse blanche, mi-professeur Nimbus mi-Tournesol (qui porte le cornet à la bouche plutôt qu’à l’oreille), il nous démontre l’impossible : de tous ces objets tirés de la poubelle jaune, les sons vont bientôt jaillir et se transformer en musiques du monde… Car c’est un véritable voyage auquel il nous fait participer, dans cette magnifique salle du Grand Parquet transformé le temps d’une heure en tapis volant géant… On passe de la jungle aux déserts africains, des mélopées orientales aux rythmes tropicaux.
Tous ces papiers cartons, papiers mâchés, roulés, troués, froissés laissent surgir d’improbables mélodies, des Rolling Stones à Beethoven en passant par Richard Anthony… Peu à peu c’est tout un orchestre symphonique qui se révèle à nous : ses cordes, ses vents, ses percussions… Avec une incroyable poésie les sons incongrus deviennent arpèges chromatiques ou doux ressac sur la grève.
Le spectateur est conquis par cet homme-orchestre du recyclage et du solfège, il en redemande, et il participe. Plus jamais il ne regardera sa vieille encyclopédie ou sa boîte de lessive de la même façon (…)» Richard Magaldi-Trichet – Théatractu - «Max Vandervost, maître belge en lutherie sauvage, nous présente actuellement au théâtre du Grand Parquet, un spectacle original ou chaque élément choisi au hasard dispose, contre toute attente, d’une destination musicale. Pendant près de 60 minutes, cet artiste qui pourrait être le pendant de Mr Bean, nous ravit et nous charme par son inventivité (…)» Laurent Schteiner – Théâtre.com
- “En vingt-cinq ans de carrière, Max Vandervorst, l’Einstein belge de la musique, n’a jamais déçu, et si ses spectacles sont évidemment accessibles aux enfants, ils s’adressent également, et largement, aux adultes ». Laurence Bertels – La Libre
- « De la flûte élémentaire à l’orgue en papier final, en passant par le corne de brume ou la guitare électrique façon Bo Didley, l’artiste rendra aussi un hommage savoureux, et très convaincant à Adolphe Sax, dans ce spectacle vintage en crescendo, ou le talent et l’humour se côtoient avec bonheur, comme une évidence. » ». Laurence Bertels – La Libre
- « Le public, fasciné, écoute, sourit, rit. Les yeux et les oreilles se régalent…. ». Nathalie Lemaire – Le JDE
- « …la Pataphonie, étrange pays où les objets du quotidien deviennent instruments, peut mener à de grandes choses. La preuve avec Max Vandervorst qui vient de créer L’Orchestre de papier et fête ses 25 ans de lutherie sauvage. Catherine Makereel –Le Soir
- « Il est libre Max.Sauvage, créatif, définitivement libre ». Hugues Dorzée – Imagine magazine
« Jamais à court d’invention, Max Vandervorst est capable de transformer un poster en saxophone… Ce n’est pas une blague belge, même si Max Vandervorst est né de l’autre côté du Quiévrain : ce luthier sauvage — docteur en pataphonie s’il vous plaît ! — recycle les objets les plus anodins pour créer des instruments de musique. Une simple feuille de papier, un guidon de vélo, un arrosoir, une bouilloire, un pot de fleurs, un nain de jardin… Inventif, drôle, belge Et il en joue dans d’extravagants spectacles. Fait-il du low artou aspire-t-il au high en jouant de la grande musique ? En tout cas, il le fait avec drôlerie, surprenant les mélomanes les plus orthodoxes, qui l’auraient volontiers catalogué comme un aimable bruitiste. L’écoute de l’une de ses symphonies, de sa sonate pour boîtes de conserve ou de son blues du fer à repasser finit toujours par les convaincre. Aujourd’hui, il crée sous nos yeux un orchestre philharmonique avec du papier qu’il déchire, plie, froisse, mâche, troue. Les quatre familles d’instruments (bois, cordes, cuivres, percussions) sont reconstituées. Une affiche roulée, surmontée d’un appeau, devient un saxophone. Des cordes ajoutées à un carton le transforment en cithare. Des boîtes de fromage fondu et de chocolat (suisse, toutefois) font de surprenantes maracas. Assis derrière son établi, arborant un sourire malicieux, Max Vandervorst n’est jamais à court d’invention. Il fait naître un à un les instruments, pour un répertoire allant de Beethoven aux Rolling Stones. La métamorphose est spectaculaire. Thierry Voisin – TELERAMA