L’Homme de Spa
Au coeur de la jungle des discours sur le recyclage et l’écotaxe, là où l’oreille de l’homme n’a pas encore pris son pied, la décomposition de l’emballage quotidien provoque quelque fois de sauvages floraisons.
Etrange sorcier né du hasard de la rencontre entre un chant apache et une danse martienne un soir de pleine lune et de mille étoiles, élevé dans l’amour des musiques du monde et nourri des petits restes de l’Art Plastique, l’Homme de Spa nous entraîne dans un rituel initiatique sur thème de bouteilles en plastique, pour exulter enfin au rythme d’une grandiose et publique rumba.
Depuis sa naissance en 1994, l’ Homme de Spa a parcouru le monde, sous les pseudos les plus divers : Het Spamanneke, Der Mann aus Spa, L’Home d’aigua, Homo Aqua… la dernière représentation a été célébrée, vingt ans plus tard, en mars 2014 au Théâtre La montagne magique.
création 1994
- Conception et jeu : Max Vandervorst
- Mise en scène originale : Jean-François De Neck
- Scénographie : Amalgame
- Production : Curieux Tympan asbl
- Avec l’aide du Ministère de la CFWB.
https://vimeo.com/manage/377029988/general
La presse
« Emerveillés, les gens riaient de ses audaces, de ses incroyables trouvailles, se disant que plus jamais ils ne traiteraient avec dédain ces vieilles bouteilles abandonnées dans les poubelles. Contaminés pas sa science de faire des prodiges avec rien, les spectateurs s’emparèrent de bouteilles en plastique pour le suivre dans une rumba endiablée qui mit toute la salle en transe…. » Christelle Prouvost – Le soir
« Max Vandervorst évolue en véritable homme-orchestre pour recréer, l’espace d’une heure, quantité de musiques du monde (…) La démonstration musicale est brillante et la ferveur de la créature communicante, qui voit le spectacle s’achever dans une rumba joyeusement anarchique, point d’orgue d’une fable inspirée et hilarante. » Jean-François Pluijgers – La Libre Belgique
« Un univers de plastique et de magie, où nos seuls repères sont musicaux. Des sons rares et précieux de l’Orient, on passe aux rythmes sud américains. Parti des percussions africaines, on s’éloigne, d’un incroyable coup de rame (électrique) vers l’Arabie Saoudite puis les Etats-Unis, ceux du rock ou du jazz. On se tait, on rit, amusé ou sceptique (non, il est trop fort !), on participe, plus ou moins doués, on s’émerveille en tout cas. – L’Avenir du Luxembourg
« Et ce qui pourrait être une symphonie des restes se transforme en apologie joyeuse des origines de la création musicale. On en redemande… » Françoise Nice – RTBF
« Du grand art ». Frédérique Meichler – L’Alsace